Diderot: bibliographie

     
 

DIDEROT: bibliographie.
Diderot
 
   
 
 1745: Traduction très libre de l’essai sur le mérite et la vertu, de Shaftesbury.
 1746: Les pensées philosophiques (aussitôt condamnées par le parlement de Paris, pour impiété) - Commencement de l'Encyclopédie.

 1747:
La Promenade du sceptique.
 1748: Diderot achève la traduction du Dictionnaire de médecine de James, publie les Bijoux indiscrets, roman libertin (sauf les trois derniers chapitres, rédigés plus tard), rédige des Mémoires sur différents sujets de mathématiques et l'Oiseau blanc, conte bleu (publié en 1798 seulement).
 1749: Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient, à la suite de l'opération réalisée par Réaumur et qui a rendu la vue à un aveugle-né. (traité de philosophie). Diderot y affiche son matérialisme: "Il est important de ne pas prendre de la ciguë pour du persil, mais nullement de croire ou de ne pas croire en Dieu." Le 24 juillet 1749, il est arrêté.
 1750: Premier prospectus de l'Encyclopédie.
 1751: 
Lettre sur les sourds et muets à l'usage de ceux qui entendent et qui parlent.
Publication du tome I de l'Encyclopédie.

  
 1752: Tome II de l'Encyclopédie.
 1753:  Tome III de l'Encyclopédie.
Interprétation de la nature (traité de philosophie).
 1754:  Tome IV de l'Encyclopédie.
 1755: Tome V de l'Encyclopédie.
 1756: Tome VI de l'Encyclopédie.
 1757: Le fils Naturel ou les Epreuves de la vertu (pièce de théâtre).
Dorval et moi (essai concernant le théâtre). Tome VII de l'Encyclopédie.
 1758: Le Père de famille (pièce de théâtre).
Discours sur la poésie dramatique.
 1759: 1er Salon (1er compte-rendu d'un salon de peinture).
 1760: La religieuse (roman) publié en 1796.
 1761: Éloge de Richardson - 2ème Salon.
 1762:

Première version de Le Neveu de Rameau: Ce dialogue pétillant entre un promeneur du Palais-Royal (Diderot lui-même, selon toute vraisemblance) et le neveu du compositeur auquel s'attaqua Rousseau joue des ressources de la mauvaise compagnie. Le neveu, parasite social du plus haut pittoresque, manifeste un cynisme désopilant dans le récit de sa conduite : mené par son estomac, faisant sa cour à qui le nourrira, il se montre avec franchise tel en somme que sont tous ses contemporains. Les saillies de ce polichinelle ne laissent intacte aucune des célébrités du temps, cependant qu'il aborde tous les sujets avec une liberté d'esprit corrosive.

Début des parutions des planches de l'Encyclopédie.

 1763: 3ème Salon.
 1765:
 Début de la rédaction de Jacques le Fataliste et son maître (roman): un maître et son valet voyagent et philosophent, tout en causant. Jacques prêche à son maître la résignation, car tout ce qui est arrivé devait l'être. Ce qui ne l'empêche de se plaindre, tout en essayant de conter ses aventures malgré les continuelles interruptions du maître, qui brise et avive l'intérêt romanesque des anecdotes menacées de ne jamais se conclure.

 Différents récits parviennent néanmoins à se faire jour, enchâssés les uns dans les autres, entrecroisés, voire contés à deux voix quand Jacques et son maître tentent de réunir leurs souvenirs. Le maître lui aussi s'essaie à raconter, et il arrive en outre aux deux discoureurs des aventures : vol, maladie, prison.



Jacques le Fataliste - Frontispice du Tome II de l'édition de 1797.

 
 1767: 4ème Salon .
 1769: 5ème Salon.
Le rêve de d'Alembert (roman philosophique, publié en 1830).
 1770: Paradoxe sur le comédien (remanié en 1773 et en 1778).
 1771: Le Fils naturel (présentation de la pièce de théâtre).
Salon.
 1772: L'Encyclopédie est achevée.
Supplément au voyage de Bougainville
(roman philosophique).

1773: 
Mémoires pour Catherine II (essai politique).
 1775: 6ème Salon.

 1778:
Essai sur les règnes de Claude et de Néron.
 1781:  7ème Salon.
     
 

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